Challenges of Protecting Children's Rights in the Digital Environment

The imperative of every state is to protect the children's rights as the most vulnerable social group. The protection of children's rights has been particularly intensified with the adoption of the UN Convention on the Rights of the Child (1989), which promotes four basic principles - non-discrimination, the right to life, participation in decision-making and active participation in resolving issues that affect their lives, as well as the best interests of the child. The consequences of the (still actual) COVID-19 pandemic are visible in many areas, including the protection of children's rights. Namely, children had to get used to the "new normal" in an extremely short period of time, which in certain segments had an adverse effect on their development and social integration. The effects of the COVID-19 pandemic are also visible in the digital environment, which brings with it a number of positive and negative aspects in relation to children and their rights. Although the virtual environment has made it possible to fulfil one of the universal rights of children - the right to education, it has intensified a special form of violence - virtual, cyber violence that threatens the safety of children in the "new normal". It is important to emphasize that the Council of Europe has adopted Recommendation CM/Rec (2018)7 of the Committee of Ministers to member states on Guidelines for Respect, Protection and Exercise of the Rights of the Child in the Digital Environment. Given that the digital environment shapes children's lives in different ways, creating opportunities, but also certain risks to protect their well-being, this document recommends that member states review their legislation, policies and practices to promote the full range of children's rights in the digital environment and providing effective responses to all the impacts of the digital environment on the well-being of children and the enjoyment of their human rights. European Union policies in the field of protection of children's rights are also very important. Through its policies, the European Union seeks to enable every child to realize his or her full rights. The European Union's Strategy on the rights of the child sets children apart from the leaders of tomorrow and the citizens of today. For the issues of this paper, a particularly important part of the Strategy are the guidelines for creating policies aimed at protecting the rights of children in the digital society. In addition to the above, there are a number of other documents of the Council of Europe and the European Union for the protection and promotion of children's rights, which are analyzed in the context of digitalization. Special emphasis is placed on contemporary issues of development and protection of children's rights to privacy in the digital environment, the right to access the Internet and digital literacy, but also cyber violence as a form of endangering the child's safety, and the discussion on which issues was further stimulated by the COVID-19 pandemic.

Caractéristiques cliniques et facteurs associés à l’admission en unités de soins intensifs chez des patients COVID-19 hospitalisés

Introduction Le virus du syndrome respiratoire aigu sévère à coronavirus 2 (SRAS-CoV-2), détecté pour la première fois en décembre 2019 dans la province chinoise du Hubei, a été qualifié de pandémique le 11 mars 2020. La COVID-19 est la maladie infectieuse émergente due au SRAS-CoV-2, principalement associée à une infection des voies respiratoires inférieures. Une connaissance approfondie des caractéristiques cliniques des patients COVID-19 symptomatiques lors de leur admission hospitalière est cruciale pour optimiser leur prise en charge dans ce contexte pandémique. L’objectif principal de l’étude était de décrire les caractéristiques cliniques des patients COVID-19 à l’admission et d’identifier les déterminants associés à l’admission directe ou au transfert dans les unités de soins intensifs (USI) des différents hôpitaux participants. Matériels et méthodes Cette étude est un projet ancillaire du projet NOSO-COR, une étude prospective, observationnelle, en milieu hospitalier, dont l’objectif principal est d’estimer le risque de la COVID-19 nosocomiale. Les caractéristiques démographiques, les comorbidités sous-jacentes, ainsi que les paramètres cliniques et biologiques ont été collectés. Les patients ont été suivis jusqu’à la sortie de l’hôpital ou le décès. Les comparaisons entre les groupes ont été effectuées en utilisant le test de Mann–Whitney ou Kruskall–Wallis et le test du Chi2 ou exact de Fisher, le cas échéant. Un modèle de régression multivariée a été appliquée à 374 patients pour lesquels la durée de séjour d’hospitalisation était complète et sans données manquantes. Résultats Sur les 412 patients inclus, 325 (78,9 %) sont sortis vivants de l’hôpital et 87 sont décédés à l’hôpital au moment de l’analyse. L’âge médian était de 72,0 ans [IQR : 57–83] et 56,3 % étaient des hommes. Au total, 286 patients (69,4 %) avaient un ou plusieurs comorbidités dont les plus fréquents étaient les maladies cardiovasculaires (47,6 %) et le diabètes (19,9 %). Le sexe masculin (odds ratio [OR] ajusté, 1,99 [intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) : 1,07–3,72]), la fièvre (OR : 1,37 [IC95 % : 1,01–1,88]), une auscultation pulmonaire anormale à l’admission (OR ajusté : 2,62 [IC95 % : 1,40–4,90]) et un taux élevé de la protéine C réactive (CRP) (OR ajusté : 6,96 [IC95 % : 1,45–33,35] pour CRP>100mg/L vs CRP<10mg/L) étaient associés à un risque d’admission/transfert en USI. L’allongement du délai entre l’apparition des symptômes et l’admission à l’hôpital a été associé à un risque d’admission directe/transfert en USI (OR ajusté : 4,82 [IC95 % : 1,61–14,43] pour un délai>10jours vs un délai<3jours). La présence d’une monocytopénie était également associée à un risque d’admission directe/transfert en USI (OR ajusté : 2,49 [IC95 % : 1,29–4,82]). Conclusion La présentation clinique de l’infection par le SRAS-CoV-2 lors de l’admission à l’hôpital est associée au pronostic. Le délai entre le début des symptômes et l’admission à l’hôpital doit être considéré comme un marquer potentiel d’aggravation de l’état des patients. Un suivi médical et une prise en charge appropriée dès l’apparition des premiers symptômes permettraient d’éviter les hospitalisations tardives.